Reconnaissance des torts causés aux Acadiens : Sheila Copps prévoit une décision bientôt

- 7 novembre 2003

MONCTON - La ministre du Patrimoine canadien, Sheila Copps, affirme avoir bon espoir que le conseil des ministres prenne une décision rapidement dans le dossier de la reconnaissance des torts causés aux Acadiens par la Couronne britannique lors de la Déportation.

Selon Mme Copps, les discussions à la table du conseil des ministres avancent. Son gouvernement aura peut-être quelque chose de concret à annoncer dans un peu plus d'une semaine. «Nous avons eu des discussions très fructueuses au sein du conseil des ministres, cette semaine. On va reprendre les discussions le 18 novembre. On a beaucoup d'appuis autour de la table. J'espère que l'on aura quelque chose de concret à annoncer le 18 novembre», soutient la ministre du Patrimoine canadien. Au cours des prochaines semaines, les premiers ministres des ùMaritimes seront consultés sur la question. «Certains ministres (fédéraux) veulent que l'on travaille avec d'autres partenaires. C'est pour cela que l'on va tenir des consultations auprès des premiers ministres du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de l'Île-du-Prince-Édouard», précise Mme Copps. Les discussions du conseil des ministres tourneraient toujours autour d'une proclamation royale, proclamation qui reconnaîtrait les torts et instituerait le 28 juillet de chaque année comme une journée de commémoration du drame acadien. «Je ne peux pas dévoiler les résultats de la réunion du conseil des ministres, mais je peux dire que l'on va dans la bonne direction. On essaye de faire ça avec rapidité étant donné que la politique, à Ottawa, évolue de jour en jour (surtout avec le départ éminent de Jean Chrétien)», a mentionné Mme Copps. En ce qui concerne la position dans le dossier du prochain premier ministre du Canada et le rival de la ministre dans la course au leadership du Parti libéral du Canada, Sheila Copps estime qu'il est d'accord sur le fond de la question. «On a eu des discussions générales. Je pense que sur le fond M. Martin appuie l'idée d'avoir une résolution sur cette question épineuse. Peut-être que Robert (Thibault) a eu des discussions informelles avec lui. Mais M. Martin veut tellement donner plus de pouvoir aux députés que je suis certaine que c'est un travail qu'il va appuyer», a laissé tomber Mme Copps. - PhR›

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