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L'AFFAIRE DA COSTA : L 'HISTOIRE ET LE MYTHE
INTRODUCTION
par Kenneth Breau & Fidèle Thériault
Plusieurs auteurs, surtout anglophones, ont affirmé au cours des derniers vingt ans qu'un Noir du nom de Mathieu (Matthew) Da Costa, était venu en Acadie avec Pierre Dugua, sieur de Mons, lors de son expédition en 1604 ou encore les années qui suivirent. Certains l'on fait mourir du scorbut à Port-Royal, faisant ainsi le premier Noir à venir s'établir au Canada. D'autres avancent qu'il parlait couramment le micmac et le malécite. On lui donne même le titre de membre fondateur de « l'Ordre du Bon Temps » avec Samuel de Champlain. Pourtant ce dernier, dans son volumineux journal, qui a été maintes fois publié, ne mentionne en aucun temps la présence d'un Noir à l'île Sainte-Croix ou encore à Port-Royal. Le ministère du Patrimoine canadien et les historiens de Parcs Canada ont, jusqu'à un certain degré, cautionné cette thèse. Mme Sheila Copps, dans son discours lors de l'ouverture de jeux de la Francophonie à Ottawa en 2001, affirmait publiquement que Mathieu Da Costa avait accompagné Champlain en 1604 sans toutefois mentionner le nom de Pierre Dugua de Mons, lieutenant général du Canada. Or, aucun document de l'époque, nous permet de conclure que Mathieu Da Costa vint au Canada avec Pierre Dugua de Mons ou avec d'autres Français entre 1604 et 1619. Les documents connus et consultés nous amènent à conclure le contraire. Nous essayerons dans un premier temps de rétablir les faits historiques et dans une deuxième partie d'examiner les sources qui ont contribués à la propagande du mythe de Mathieu Da Costa en Amérique.
LE CONTEXTE HISTORIQUE
Ce que nous connaissons de Mathieu Da Costa tourne autour d'un commerçant français de la ville de Rouen (France), qui aurait été frustré de ne pas avoir été inclus dans la compagnie de Pierre Dugua de Mons pour le commerce des fourrures en Acadie ou en Nouvelle-France. Dugua de Mons, lieutenant général pour le roi de France en Amérique du Nord, avait obtenu en 1603 le monopole de la traite pour tout le territoire situé entre le 40e et le 46e parallèle pour une période de dix ans. Ce commerçant, Nicolas de Bauquemare (1) , était reconnu, tout comme son père, également prénommé Nicolas, pour avoir « pris part à des transactions commerciales louches » tant en France qu'en Hollande. (2) Selon l'historien Kupp, le jeune de Bauquemare serait probablement le traître surnommé « La Jeunesse » dont parle Lescarbot et qui contribua à faire échec au commerce et à l'entreprise de colonisation de Pierre Dugua. (3) Le premier janvier 1606 Nicolas de Bauquemare s'associait à des marchands d'Amsterdam « pour faire le voyage de Canada, dans la grande rivière de Tadoussac, et la traite des marchandises de pelleteries avec les Sauvages ». (4) De Bauquemare tombait ainsi dans l'illégalité en aidant « des étrangers à commercer dans des territoires protégés par une charte royale » (5) . Les marchands hollandais affrétèrent un navire armé en guerre de 320 tonneaux, nommé Le Lion Blanc, pour venir au Canada à l'été de 1606. Hendrick Lonck (ou Long) était capitaine du navire, et Nicolas de Bauquemare faisait également partie du voyage en tant que « subrécargue », c'est à dire représentant les intérêts des marchands hollandais. Étant à Tadoussac et sous le commandement de de Bauquemare, ils « enlevèrent des navires de Monts, les canons, les moutures et les munitions » (6) . Il faut y ajouter deux ancres qui seront plus tard restitués à Dugua de Mons. Dans les environs de Terre-Neuve, ils s'emparèrent de deux navires, un espagnol et un portugais. Cet acte de piraterie sur les navires français fut dénoncé par le roi de France auprès des autorités hollandaises, et c'est pour reprendre possession des objets volés que le secrétaire de Dugua de Mons, Jean Ralluau, se rendit à Amsterdam en 1607.
Or, pendant que Nicolas de Bauquemare naviguait sur Le Lion Blanc pour le compte des marchands Hollandais, ceux-ci prirent à leur service à Amsterdam un certain « Matheus Da Costa » (7). Or, ce dernier semble avoir été lié à Nicolas de Bauquemare par un contrat quelconque qui ne lui permettait pas d'être employé par d'autres personnes, du moins sans son accord. Après son retour en Europe, de Bauquemare protesta auprès des marchands hollandais pour avoir utilisé les services de Da Costa et comptait même obtenir d'eux une compensation assez substantielle, soit au moins « deux milles escus » (8). Il est possible que de Bauquemare cherchait à bonifier auprès de ses patrons, sa part du butin provenant des prises de 1606. Il régla pour la somme de quatre cents florins le 23 février 1608 et les deux partis s'engagèrent à « cesser leurs procès » (9) . Un mois plus tard, soit le 26 mars 1608, de Bauquemare aurait passé un autre contrat avec Mathieu Da Costa dans lequel ce dernier s'engageait à « le servir au voiage de Canada et ailleurs à sa volonté, pour trois ans sauf plus, pour truchement ou autres services à commancer en janvier en suivant » (10) , c'est à dire en janvier 1609. Le 11 décembre 1609, de Bauquemare étant à Paris chez Pierre Dugua, il lui céda devant notaires les services de Mathieu Da Costa qui était alors en prison à Le Havre. Il n'est aucunement mention dans cette transaction de salaires, d'occupation, ni de la durée de l'emploi de Mathieu Da Costa envers Dugua de Mons. Également, les bénéfices de Nicolas de Bauquemare ne sont pas connus, ni mentionnés dans ce document. En somme, c'était un contrat assez vague et pour une raison que nous ne connaissons pas, Pierre Dugua décida de ne pas employer les services de Da Costa. Quelques mois plus tard, de Bauquemare lui intenta un procès ainsi qu'à son secrétaire, Jean Ralluau, qui se termina devant la cour de Rouen en 1619. De Bauquemare perdit sa cause et fut même condamné « envers ledit Ralluau aux dépens du procès » (11).
Il est probable que Pierre Dugua de Mons n'était pas au courant que Nicolas de Bauquemare était le commandant du navire Le Lion Blanc qui dépouilla deux de ses navires de leurs cargaisons, de ses canons et de ses ancres à l'été de 1606. De Bauquemare ne s'en été probablement pas vanté. Cependant, il est possible que Dugua en fut mis au courant après le 11 décembre 1609 et qu'il décida de ne plus lui faire confiance et de ne pas donner suite au contrat qu'il avait passé avec lui cette journée-là.
QUI ÉTAIT MATHIEU DA COSTA ?
Nous connaissons très peu ou pratiquement rien sur la vie de Mathieu Da Costa. Ce que nous connaissons, c'est qu'il était noir ou mulâtre (12) et habitait Amsterdam au cours des années 1607-1608. Au mois de décembre 1609, il était en prison à Le Havre, en Normandie. Après cette date, nous ne connaissons pas son occupation ou encore ses allés et venues.
Il s'engagea le 26 mai 1608 par un « brevet de service », aussi nommé « obligation », à Nicolas de Bauquemare. Ce contrat aurait été rédigé à Amsterdam par un notaire hollandais du nom d'Hercules Falle, et aurait probablement été écrit en flamand (13). Malgré maintes recherches, ce document ne fut pas retrouvé dans les archives hollandaises ou encore françaises. On connaît cependant une partie de son contenu grâce à d'autres documents qui y feront référence par la suite, mais dont on ne peut garantir la fiabilité, étant donnée que l'on trouve plusieurs variantes et que tous sont probablement des traductions du texte original. Ainsi, dans le document du 11 décembre 1609 (14), il est dit que ce contrat fut passé devant un notaire, Hercules Falle. Or, dix ans plus tard, dans le document du 8 janvier 1619, celui-ci s'est multiplié et on affirme que ce contrat fut rédigé par plusieurs notaires d'Amsterdam (15).
Que connaissons-nous du contrat du 26 mai 1608 ? Plusieurs bribes nous sont parvenues ici et là dans divers documents postérieurs à sa supposée rédaction. Il est possible que ce document ait été écrit par de Bauquemare lui-même et non par un ou des notaires. Le premier document qui le mentionne fut rédigé à Paris le 11 décembre 1609. On y apprend que de Bauquemare s'était assuré des services de « Mathieu de Coste, naigre »… « pour les voyages de Canada, Cadie et ailleurs ainsi qu'il est à plain déclaré au brevet dudict service ». Selon la procuration de Pierre Dugua rédigé le même jour devant notaire, c'était une « obligation que ledict naigre a faict de sa personne envers Nicolas de Bauquemarre ». Or, il est clair que Da Costa, en acceptant cet engagement de la part de Bauquemare, ne connaissait pas le lieu exact du voyage qu'il devait faire, si voyage il y avait. La durée du brevet de service, les salaires et les conditions ne sont pas mentionnés dans ce document. Ce document du 11 décembre 1609 est également qualifié de « Contrat de cession de service dudit neigre faict audit du Gua par ledit Bocquemare » (16). Officiellement, ce n'est qu'à cette date (le 11 décembre 1609) que Pierre Dugua pouvait légalement employer Mathieu Da Coste à son service. Or, si Mathieu Da Costa serait venu au Canada au service de Pierre Dugua, cela ne pouvait pas être avant 1610, car il ne restait que vingt jours pour terminer l'année 1609, et qu'étant en hiver, la saison des départs pour l'Amérique ne pouvait être qu'au printemps 1610.
C'est dans l'arrêt du Conseil privé du 11 juillet 1612 que l'on apprend que le salaire annuel de Mathieu Da Costa promis par de Bauquemare était de « soixante escus ». Si l'écu équivalait à la livre tournois, c'était le salaire payé à un pilote de navire en 1604 (17). Il faut se référer à l'arrêt du parlement de Rouen en 1619, qui va débouter de Bauquemare de ses prétentions contre Dugua, pour connaître la durée du contrat de 1608, qui devait être « pour trois ans sauf plus » (18).
On ne sait trop en quelles qualités Mathieu de Costa devait « servir au voiage de Canada et ailleurs ». Il n'en est pas question dans le document du 11 décembre 1609. Cependant, l'arrêt du parlement de Rouen de 1619 nous dit que Da Costa s'était engagé envers de Bauquemare en 1608 « pour truchement ou autres services » ce qui est très vague et ouvrira la porte à bien des interprétations pour le moins farfelues. Or, les mots « truchements ou autres services » (19) ne sont pas une citation du contrat de 1608, mais plutôt une interprétation ou une traduction du document original qui aurait probablement été rédigé en flamand. Il n'est d'ailleurs plus question de l'Acadie comme étant une destination. Le « Canada et ailleurs » ouvre une porte assez large sur les destinations possibles. Le « ailleurs » pouvait être en Afrique, aux Antilles comme ailleurs sur la planète.
MATHIEU DA COSTA EST-IL VENU EN AMÉRIQUE ?
Aucuns document consulté ne fait mention d'un voyage de Mathieu da Costa en Amérique. S'il était venu au Canada ou en Acadie pour le compte de Pierre Dugua, cela aurait certainement été mentionné dans la poursuite de de Bauquemare contre Dugua qui se termina par le jugement de la cour de Rouen en 1619. Au contraire, la raison pour laquelle de Bauquemare intenta une poursuite contre Dugua, c'est que celui-ci n'avait pas utilisé les services de Mathieu Da Costa. Il semble évident que Dugua ne versa aucune rémunération à de Bauquemare pour des services qu'il n'avait pas reçu et les juges du parlement de Rouen lui donnèrent raison par un arrêt de la cour en date du 8 juillet 1619.
POURQUOI MATHIEU DA COSTA FUT-IL EMPRISONNÉ ?
Mathieu Da Costa était-il un criminel ? Pourquoi était-il en prison en 1609 ? C'est de l'aveu même de de Bauquemare que l'on apprend que Mathieu Da Costa fut incarcéré dans la prison royale de Le Havre le 2 décembre 1609 avec sentence le lendemain. Cela se produisit à la demande expresse (« haro ») de celui qui avait acheté ses services, Nicolas de Bauquemare (20). Tout porte à croire que de Bauquemare ne voulant pas payer les frais du voyage pour Mathieu de Costa à Paris, mais voulant le garder en sécurité jusqu'à ce qu'il ait vendu son contrat, il le fit jeter en prison pour éviter que celui-ci se sauve de nouveau. À la signature de la vente de ses services à Dugua le 11 décembre suivant, de Bauquemare donna à ce dernier une autorisation pour faire sortir Da Costa de prison. Dugua signa le même jour une procuration en blanc à une personne (Jean Ralluau (21)) pour faire libérer Da Costa de prison et ainsi en prendre possession. Cependant, aucun document nous confirme que cette procuration fut utilisée.
Cette histoire d'emprisonnement de Mathieu Da Costa à Le Havre pour cause d'« insolences » et « Mandement accordé audit de Bauquemare pour faire venir ledit sieur de Monts » (22) pour l'en délivrer, donne l'impression qu'il y a « anguilles sous roches ». Rien nous dit que Pierre Dugua avait fait la connaissance de Da Costa auparavant, et il était peut-être à l'avantage de de Bauquemare que Dugua ne le rencontre pas avant l'achat de son contrat de service. De Bauquemare avait probablement surévalué les honoraires de Da Costa si l'on se fie à ce qu'il réclame comme salaire annuel (soixante écus) et aussi à celui de trois florins par semaine qu'il avait promis de lui fournir en attendant que Dugua achète son contrat. Il est difficile de croire qu'une personne qui gagnait un tel salaire soit obligé de donner le linge qu'il avait sur lui pour se payer en retour un verre dans une taverne (23).
MATHIEU DE COSTA ÉTAIT-IL UN HOMME LIBRE ?
Aucun document nous dit que Mathieu Da Costa était un homme libre, mais certains indices nous laissent croire que sa liberté était assez limité. S'il était un homme libre, cela n'est pas évident dans les documents. On serait plutôt porté à croire le contraire. Dans la prétendue histoire d'enlèvement de Mathieu Da Costa par les Hollandais, ce n'est pas ce dernier qui proteste, mais de Bauquemare qui demande compensation et qui compte recevoir 2000 écus à son profit. Lorsque de Bauquemare vend le contrat de service de Da Costa à Dugua le 11 décembre 1609, il n'amène pas Da Costa avec lui, mais au contraire, le fait jeter en prison. Autre fait encore plus convainquant, dans un mémoire présenté à la cour par de Bauquemare, il nous apprend que le « quinziesme jour de juin 1609, que ledict nègre s'est deffaict de moy » (24), en autres mots, qu'il s'était évadé. Or, il est évident que de Bauquemare avait une emprise sur la personne de Da Costa ? Pourquoi Da Costa se serait-il sauvé de Bauquemare, s'il avait vraiment été un homme libre ? Ce n'est que le 2 décembre suivant que de Bauquemare pu lui mettre la main au collet, et c'est probablement pour cette raison qu'il le fit jeter en prison pendant son séjour à Paris, de peur qu'il lui échappe de nouveau. Dans le même mémoire de de Bauquemare, on apprend que c'est lui qui achetait à Da Costa ses « accoutrementz, chemise, souliers, basse de chausse » et même son tabac. Ce ne sont certainement pas là des indices qui nous permettent de penser que Da Costa était une personne à l'aise financièrement, un professionnel, ou encore un homme libre.
L'ENLÈVEMENT DE MATHIEU DA COSTA
Mathieu Da Costa a-t-il vraiment été enlevé par les Hollandais à Amsterdam comme le prétend Nicolas de Bauquemare. On retrouve le mot « enlèvement » seulement dans les documents français. (25) Dans les documents hollandais traitant de cette affaire en date du 27 mars 1607, on nous dit que « Matheus de Cost » demeurait au service de de Bauquemare et que Hans Honger et ses associés l'on seulement pris à bord de l'un de leurs navires pour un voyage. (26) Cela se passait à Amsterdam et s'était produit sans la permission de de Bauquemare qui se trouvait probablement pendant ce temps à bord du Lion Blanc en Amérique à titre de subrécargue pour ces mêmes marchands hollandais. Il faudrait donc parler d'utilisation des services de Da Costa sans la permission de son maître, plutôt que d'enlèvement.
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1. Selon les documents et les auteurs, son nom est écrit de différentes manières. Kupp : de Bancquemaire ; Baudry et LeBlanc : Bauquemare. Nous emploierons la forme « de Bauquemare » pour ce texte étant donné que c'est de cette manière qu'il signa son nom dans les documents publiés par Baudry et LeBlant. (ND, p. 195)
2. Kupp, Th. , « Quelques aspects de la dissolution de la Compagnie de M. de Monts, 1607 », dans Revue d'histoire de l'Amérique française, (RHAF), 1970, vol. 24, p. 361.
3. Cité par Kupp, RHAF, p. 358-359.
4. Nouveaux documents sur Champlain et son époque (ND), 1967, p. 388. Les marchands hollandais étaient : Bernard Berrewijns, Hans Hunger, Jorgen Timmermans, Hans Franck, Hannes Heussen, et Louis Delbecque. (Kupp. P. 359).
5. Kupp, RHAF, p. 363.
6. Kupp, RHAF, p. 360.
7. Puisque l'on trouve aucune signature de lui, on n'est pas certain de son véritable nom. Selon les documents hollandais, il est nommé « Matheus da Costa », « Matheus de Cost » et « Mattheus » ; selon les documents français, son nom était « Mathieu de Coste » ou le « negre Mathieu ».
8. ND, p. 389.
9. ND, p. 389.
10. ND, p. 390.
11. ND, p. 393.
12. Kupp qui a abondamment fouillé les documents d'Amsterdam l'identifie comme un mulâtre.
13. ND, p. 392. L'arrêt du Parlement de Rouen du 8 juillet 1619 : « pour estre admis faire translats en langage français quelques unes pièces étant en langage flaman ».
14. ND, p. 194.
15. ND, p. 390.
16. ND, No 117, p. 226.
17. Les salaires payés pour un pilote en 1604 par Pierre Dugua était de 60 livres tournois, et ceux d'un chirugien et d'un matelot étaient de 72 livres tournois. ND, p. 53.
18. ND, No 168, p. 390.
19. ND, No 168, p. 390.
20. ND, No 105, p. 194. Leland, Nouvelle encyclopédie du monde, vol. 8, p. 2694. Haro - « Pratique ancienne du duché de Normandie. Faire arrêt sur quelqu'un … pour aller immédiatement procéder devant le juge ».
21. ND, p. 391.
22. ND, No 168, p. 390.
23. Charles de Beaurepaire, Notes sur Pierre Du Gua…, dans La Normandie, 1893, p. 7. De Bauquemare réclame 11 livres à Dugua « pour avoir rachepté deux fois ses hardes de la taverne ou il les avait engagés ».
24. Ibid.
25. ND, p. 389.
26. Archives de la ville d'Armsterdam, Not. Arch. 262/218.
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