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Motion M-241 : Mme Madeleine Dalphond-Guiral (Laval-Centre, BQ)
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37e Législature, 1ère Session
HANSARD RÉVISÉ • NUMÉRO 091
Le mercredi 3 octobre 2001
LES ACADIENS
[Français]
Le président suppléant (M. Bélair): L'honorable députée de Laval-Centre a la parole. Je lui fais remarquer qu'il ne lui reste que trois minutes.
Mme Madeleine Dalphond-Guiral (Laval-Centre, BQ): Monsieur le Président, connaissant la sagesse des députés de cette Chambre, je demande le consentement unanime pour pouvoir utiliser les 10 minutes prévues pour faire mon allocution sur la motion M-241.
Le président suppléant (M. Bélair): Consent-on à la demande de l'honorable députée?
Des voix: D'accord.
Des voix: Non.
Mme Madeleine Dalphond-Guiral: Monsieur le Président, en ce début du mois d'octobre, je viens de perdre une autre illusion. Mais que l'on se rassure, cela ne m'empêchera pas de garder ma bonne humeur.
J'ai le plaisir de prendre la parole, aujourd'hui, à l'occasion du passionné débat suscité par le dépôt de la motion M-241, présentée par mon collègue et ami de Verchères--Les-Patriotes.
Je prends la parole avec d'autant plus de plaisir que beaucoup de gens nous ont fait part de leur point de vue sur cette motion, dont la notoriété, ma foi considérable, révèle l'importance qu'elle revêt aux yeux de nombreux citoyens et citoyennes.
À ce propos, il me faut préciser deux choses. Compte tenu du grand nombre d'opinions recueillies, je ne peux présumer de l'allégeance politique des personnes qui les formulaient. Je puis cependant dire, en m'appuyant simplement sur la loi des probabilités, qu'il serait fort étonnant, voire invraisemblable que toutes ces personnes partagent mes propres opinions politiques.
D'autre part, tous et toutes, sans exception, y étaient favorables, le plus naturellement du monde, sans aucune condition.
Peut-être se demandera-t-on quel est l'intérêt de ces deux mises au point. Il appert que cette réalité est devenue, bien malgré nous, au centre de l'argumentation autour de cette motion, même si elle ne devrait pas être le coeur des débats qui y sont liés.
Qui plus est, un regrettable quiproquo s'est manifesté durant les semaines qui ont suivi le dépôt. Certaines personnes ont laissé entendre que mon collègue de Verchères--Les-Patriotes cherchait simplement à se faire du capital politique avec la motion M-241, alors que d'autres, plus respectueux, ont dit souhaiter attendre connaître la position des Acadiens et des Acadiennes avant de se prononcer.
Mais maintenant, tous ces quiproquos sont derrière nous, car la situation a été clarifiée. D'un côté, le député de Verchères--Les-Patriotes a publiquement démontré qu'aucune forme de partisannerie ne se cachait derrière le dépôt de la motion M-241.
Par ailleurs, la consultation des Acadiennes et des Acadiens s'est terminée hier avec le dépôt du rapport du comité consultatif mandaté pour ce faire par la Société nationale des Acadiens.
Monsieur le Président, je crois comprendre que la suite devra se faire dans la prochaine heure de débat. Comptez bien que je serai présente.
Le président suppléant (M. Bélair): La période prévue pour l'étude des affaires émanant des députés est maintenant expirée. L'ordre est reporté au bas de la liste de priorité du Feuilleton.
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