- 18 octobre 2003

Tant d'efforts, de discours, d'écrits, pour demander le pardon à la reine pour les torts causés aux Acadiens. Pour en retirer quoi? Rien. Que la reine fasse des excuses ou non au nom de ses ancêtres qui, comme les nôtres, vont continuer de dormir de leurs sommeils éternels, ça va donner quoi? Rien. Ceux qui à l'heure actuelle ont de la difficulté à trouver le sommeil à cause des changements apportés à l'assurance-emploi, eux auraient besoin des défenseurs pour leur venir en aide. Le temps d'antenne utilisé par certaines personnes, qui avouons-le sont des gens d'une certaine influence et qui sont à l'aise devant les micros et les caméras, rendrait des services plus utiles aux Acadiens en défendant des causes plus concrètes que des excuses venant de l'Angleterre. Pourquoi ne pas demander, tant qu'à y être, des excuses aux Bernard Valcourt, Douglas Young et à leurs partis politiques pour les torts causés et que causent toujours aux Acadiens ces changements à l'assurance-emploi. À Claudette Bradshaw qui, il n'y a pas si longtemps défendait les plus démunis avant d'entrer en politique, se permet de voter contre la motion d'Yvon Godin pour assouplir les règles de l'assurance-emploi. Ça fait pitié d'être si obligée à un parti. Il paraîtrait que le loto 6/49 que «ça ne change pas le monde», mais la politique oui. C'est Herménégilde Chiasson qui doit avoir raison en fin de compte, au moins il n'a pas de problème à faire ses heures assurables...

JULES MERCIER Sainte-Marie-Saint-Raphaël?